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Musée d’art contemporain de la Haute-Vienne, château de Rochechouart 2019

Musée d’art contemporain de la Haute-Vienne, château de Rochechouart

Situé dans le château de Rochechouart, le musée s’est singularisé depuis son ouverture en 1985 par un dialogue permanent entre la création contemporaine et un patrimoine historique remarquable. Outre un programme international d’expositions (Laure Prouvost, Carolee Schneemann, Simone Fattal, Babette Mangolte), le Musée a constitué une collection qui compte aujourd’hui plus de 450 œuvres de Gerhard Richter à Danh Vo et Martine Syms. La collection contemporaine a été complétée par le développement d’un fonds exceptionnel autour de l’artiste dadaïste Raoul Hausmann riche de plus de 1000 œuvres et 20000 documents d’archive.

Ouvertures :

  • Vendredi 29 novembre : 16h-18h – Ouverture du parcours OVNi à l’hôtel
  • Samedi 30 novembre : 14h-19h
  • Dimanche 1 décembre : 14h-19h

La tectonique des plaques, 2011, coll. Courtesy Musée d'art contemporain de la Haute-Vienne & Aurélien Froment

La tectonique des plaques
Aurélien Froment

Durée : 14 minutes et 25 secondes

Année : 2011

A propos de l’oeuvre et de l’artiste : 

Depuis une dizaine d’années, Aurélien Froment a entrepris une archéologie du visuel sous la forme d’installations, de films et de textes. Son travail pourrait être comparé à une grammaire expérimentale de notre environnement. Des encyclopédies du XVIIIe siècle aux fonds d’écran informatiques, des textes à leurs adaptations par l’image, les sources de Froment sont des outils d’analyse du visuel. Ses œuvres sont ainsi autant de prismes à travers lesquels se décomposent les représentations classiques et modernes du monde.

La vidéo intitulée « la tectonique des plaques » met en scène, en plein air et à ciel ouvert, la visite d’une exposition grandeur nature. La campagne traversée par deux personnages rejoint ce que l’on attend traditionnellement du musée : claquemurer, pour ainsi dire, tout l’univers. Aurélien Froment joue de la fiction pour donner à voir les comportements qu’une œuvre ou un paysage induisent, la façon dont on nomme les choses tout comme le temps qu’on prend pour les regarder.