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MSU Broad Museum – Michigan – 2018

Structure programmatrice

MSU Broad Museum - Michigan

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Le Eli and Edythe Broad Art Museum a ouvert ses portes le 10 novembre 2012 sur le campus de la Michigan State University. Cet immense édifice sert de porte d’entrée entre l’Université de l’État du Michigan et le monde entier; sa mission est de promouvoir les collaborations entre art et autres entreprises interdisciplinaires.

Le MSU Broad fonctionne comme un laboratoire de réflexion novatrice, contribuant ainsi à une conversation plus large sur ce qui définit les musées de l’avenir. Le MSU Broad accueille les nouvelles idées, les nouveaux visiteurs, et vise à fournir un environnement s’engageant à permettre l’accès, la compréhension et la conversation. Depuis plus de 160 ans, l’Université de l’État du Michigan fait progresser le bien commun avec une volonté peu commune. L’une des meilleures universités de recherche au monde, la MSU, repousse les frontières de la découverte et forge des partenariats durables pour relever les défis mondiaux les plus pressants tout en offrant des possibilités de changement de vie à une communauté universitaire diversifiée et inclusive grâce à plus de 200 programmes d’études dans 17 collèges conférant des diplômes.

Lieu d'accueil: Villa Victoria

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Situé dans le Carré d’Or, sur le prestigieux boulevard Victor Hugo, la Villa Victoria est un hôtel de charme a l’architecture raffinée typiquement niçoise. L’hôtel, facilement accessible, bénéficie d’une situation calme et proche des centres d’intérêts économiques et culturels. L’hôtel dispose d’un magnifique jardin de 600 m2.

Horaires: 

24 Novembre 14h-19h

25 Novembre 14h-18h

Donna Conlon et Jonathan Harker

Donna-Conlon-and-Jonathan-Harker,-The-Voice-Adrift-(video-still),-2017

The Voice Adrift

Video (color, sound), 5:39 min, 2017

Courtesy the artists and DiabloRosso, Panama

A propos de l’oeuvre et des artistes:

The Voice Adrift suit le chemin d’un message dans une bouteille alors qu’elle « voyage » dans les rues de Panama City. Le message est invisible et presque inaudible, chuchoté dans une bouteille d’eau en plastique vide, qui est ensuite mise à la dérive à travers les courants résultant de ruissellements d’une pluie tropicale – parfois douce, parfois volatile. Le message embouteillé navigue sur des passages boueux peu profonds, dans des gouttières de béton et des égouts pluviaux, et rencontre des détritus naturels ou de plastique, alors qu’il se dirige vers l’oreille d’une personne inconnue. Inspirée par la structure circulaire et épisodique du poème épique L’Odyssée d’Homère, la vidéo est à la fois intime et grandiose dans ses représentations fugitives de cet ‘aquascape urbain’. Le plastique et son impact sur l’environnement sont mis en avant par le navire contenant le message, mais The Voice Adrift parle aussi de la fragilité et de la résilience de l’existence humaine face à la crise politique, sociale et environnementale. Bien que le récit commence avec une voix humaine, le message original devient presque sans importance puisqu’il est immergé dans le langage de la terre – les sons du tonnerre, de la pluie qui tombe et de l’eau qui bouge.

 

Donna Conlon (née en 1966, Atlanta) et Jonathan Harker (né en 1975, Quito, Équateur) vivent et travaillent à Panama City. Les artistes collaborent depuis 2006, utilisant souvent une approche ludique pour aborder des thèmes environnementaux et sociopolitiques graves par le biais de la vidéo.

 

texte des curateurs sur l’exposition dont cette vidéo a fait partie: (en anglais):

When the Land Speaks: This program of video works explores changing, often fractured landscapes as spaces that speak of conflict. Addressing topical issues such as resource extraction, sustainability, land rights, displacement, and dispossession, the featured artists approach language as a form not limited to verbal communication.Instead, enunciation takes place in and through territory: in the sounds and forms of water, in the rumbles and cracks of the earth, in ancestral rituals and practices derived from the landscape. Land and language have always been interconnected, each helping to define the other, but in our present day, there is a growing disconnect between much of human society and any sense of rootedness or care for the land that supports us. Confronting these realities, the artists in this series draw attention to the power of the landscape to express itself and communicate with us, and reflect on how our eroding connection to the land may also represent a fading understanding of ourselves.